Musée Parc des Dinosaures et de la Préhistoire Mèze

34140 HERAULT FRANCE

Dinosaure,recherche: Un gisement paléontologique a été découvert à Mèze, dans l’Hérault (France), par Alain Cabot. Ce site est localisé dans des terrains de la fin de l’ère Secondaire, d’âge Crétacé supérieur (environ -75 à -65 millions d’années).

l s’agit d’un ensemble de couches d’argile ocre jaune, intercalées de quelques niveaux gréso-calcaires, montrant de nombreuses racines de plantes. L’un des intérêts de cette découverte réside dans la grande étendue du site (plusieurs dizaine de kilomètres carrés) et dans sa position géographique

Les gisements à œufs de dinosaures sont rares, et la majorité de ceux connus dans le monde se trouvent dans des terrains du Crétacé supérieur.
En Europe, pendant cette période,
il y a avait peu de terres émergées favorables à la préservation des sites de ponte. Les œufs de dinosaures qui ont pu être pondus à l’intérieur des terres dans des nids posés à même le sol ont du être détruits par les intempéries ou les prédateurs.
Par contre, ceux qui ont été pondus dans le sable ou dans des vasières à proximité de fleuves, étangs ou marécages ont eu la possibilité d’être enfouis rapidement, donc fossilisés.

C’est ce qui s’est produit dans la large bande de terres basses (l’Isthme Durancien) qui s’étendait alors de la Provence au nord de l’Espagne, mordant sur la Méditerranée, qui n’existait pas alors, pas plus que les Alpes ou les Pyrénées.

On connaissait jusqu’ici un site de ponte en Provence, des sites moins importants de part et d’autre de Pyrénées, et quelques sites épars en Languedoc. Le site de Mèze est très important par son étendue et sa richesse, et son exploration méthodologique par les scientifiques n’en est qu’à ses débuts. Il montre la continuité des milieux favorables à la vie et à la ponte des Dinosaures tout au long de cet Isthme Durancien

Intérêts de l’étude des œufs de dinosaures du Crétacé supérieur :

Les coquilles d’œufs de dinosaures sont les fossiles les plus abondants dans la « courte » période de temps qui précède leur extinction. Par ailleurs, ils sont répartis dans tous les terrains qui correspondent à cette période, des plus anciens aux plus récents. En suivant l’évolution de leur formes du bas en haut de cette tranche de temps, on peu avoir une idée de l’histoire de leur diversité- et par là de l’histoire de la diversité des Dinosaures.

En effet, il est maintenant possible, par des méthodes d’analyse morphologiques, microstructurales et ultrastructurales, de caractériser précisément des types différents d’œufs de Dinosaures. Par leur formes, leur taille et les caractères de leur organisation cristalline, on peut clairement distinguer des types d’œufs de reptiles divers (Crocodiles, Geckos, Tortues), des œufs d’Oiseaux et des œufs de dinosaures très divers.

Ainsi dans les sites du Sud de la France, près d’une douzaine de types d’œufs de Dinosaures sont décrits par les scientifiques ou en cours de description. Un nouveau type à coquille très épaisse et très ornementée, inconnu jusqu’ici, est découvert à Mèze.

Par ailleurs la séquence des gisements d’ossements dans le crétacé supérieur est bien moins continu tout au long des derniers millions d’années du crétacé. Avec les œufs, on peut se rendre compte que la diversité semble maximum quelque cinq millions d’années avant leur extinction et qu’ensuite le nombre d’ooespèces diminue, pour être limité à une ou deux juste avant la limite Crétacé/Tertiaire.

Ce serait donc une population de dinosaures déjà appauvrie dans sa diversité que les éventuels événements de la fin du secondaire auraient achevé. Par ailleurs, avec ce nouveau site à Mèze, et après une exploration préliminaire, il semble que la succession de types déjà observée en Provence et en Espagne est encore une fois vérifiée. Ce qui confirme l’intérêt de l’utilisation des coquilles d’œufs pour la datation et la corrélation des terrains